De nos jours, on constate que les enseignants souffrent des comportements irrespectueux de leurs élèves (agressivités verbales ou même physiques). Cette situation est cause de malaises divers qui peuvent aller d'un simple sentiment de démotivation à diverses pathologies psychologiques ou physiologiques.
Les enseignants se sentent généralement impuissants face à ces bouleversements sociaux qui les dépassent. Pourtant, il existe quelques outils à leur portée pour désactiver cette spirale de violence dans laquelle il sont parfois entraînés malgré eux.
D'une part, ils seraient en droit de réclamer une meilleure formation initiale afin de mieux comprendre quels mécanismes entrent en jeu dans la relation enseignants/élèves (comme par exemple les techniques de communication non violente). Mais suffit-il de "comprendre" des mécanismes pour être capable de les intégrer ensuite facilement dans nos comportements quotidiens ? C'est peu probable...
C'est pourquoi il est nécessaire, en complément à cette démarche, de réaliser d'autre part un travail sur soi-même. Ce travail peut s'effectuer par une pratique régulière de techniques psycho-corporelles, comme la relaxation ou la sophrologie.
Son premier objectif est de faire progressivement disparaître le stress et la souffrance des enseignants, en leur offrant des moyens pour renforcer leur résistance émotionnelle et psychologique face aux agressions.
Ces changements internes entraîneront par la suite des répercussions positives sur leurs comportements. Et ceux-ci vont, à leur tour, influencer positivement ceux des élèves...
Autrement dit, les élèves irrespectueux auront alors face à eux des adultes plus solides, plus fermes, mais aussi plus ouverts et bienveillants. Ces adultes-là auront plus de chances que les autres de trouver les paroles et les actions propices à débloquer les tensions et à apaiser les violences dans lesquelles les élèves se sont laissés enfermer et ont du mal à s'échapper, sans le soutien d'un adulte respectueux et responsable : imperturbable... ou presque !
mercredi 21 avril 2010
mardi 6 avril 2010
Opinions
Des faits divers occasionnels, comme l'agression d'un prof par un élève, éveillent momentanément l'intérêt de l'opinion publique. Mais que sait-on vraiment du quotidien des enseignants ?
Vite caricaturés par les médias et l'opinion publique (Comment peut-on si souvent faire grève quand on travaille aussi peu... !?), ils sont pourtant engagés dans une profession présentant de nombreux facteurs de risques quant au stress : dévalorisation de leur statut, multiples réformes incohérentes entre elles, inspections qui infantilisent, culpabilisent, et surtout... des classes devenant de plus en plus difficiles à gérer au fil des ans.
Tous les enseignants, de nos jours, se plaignent d'avoir à passer plus de temps à éduquer qu'à instruire. Certains s'épuisent à longueur de journée face à leurs élèves, à se confronter à eux. Les classes ont changé parce que la société a changé. On ne peut plus aujourd'hui utiliser l'autoritarisme d'autrefois pour se faire respecter.
Actuellement, rien n'est proposé pour réduire le stress dans les écoles. Dès la formation initiale, il serait souhaitable de développer des compétences sérieuses dans les domaines de la communication et gestion de conflits. Et, pourquoi pas, imaginer un suivi pour tous ceux qui traversent des moments difficiles une fois en poste ? Nous en sommes encore éloignés, la médecine du travail est inexistante pour les enseignants...
Vite caricaturés par les médias et l'opinion publique (Comment peut-on si souvent faire grève quand on travaille aussi peu... !?), ils sont pourtant engagés dans une profession présentant de nombreux facteurs de risques quant au stress : dévalorisation de leur statut, multiples réformes incohérentes entre elles, inspections qui infantilisent, culpabilisent, et surtout... des classes devenant de plus en plus difficiles à gérer au fil des ans.
Tous les enseignants, de nos jours, se plaignent d'avoir à passer plus de temps à éduquer qu'à instruire. Certains s'épuisent à longueur de journée face à leurs élèves, à se confronter à eux. Les classes ont changé parce que la société a changé. On ne peut plus aujourd'hui utiliser l'autoritarisme d'autrefois pour se faire respecter.
Actuellement, rien n'est proposé pour réduire le stress dans les écoles. Dès la formation initiale, il serait souhaitable de développer des compétences sérieuses dans les domaines de la communication et gestion de conflits. Et, pourquoi pas, imaginer un suivi pour tous ceux qui traversent des moments difficiles une fois en poste ? Nous en sommes encore éloignés, la médecine du travail est inexistante pour les enseignants...
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